Les ministres sont évalués.
Et évaluer le président... Tu peux estimer sa "note" via les sondages.
Quant à l'augmentation, perso ça m'a jamais choqué... Je trouvais plus choquant de voir un président payé 6 k € plutôt.
Modérateur: Beck team
Polytechnix a écrit:Les ministres sont évalués.
Et évaluer le président... Tu peux estimer sa "note" via les sondages.
Quant à l'augmentation, perso ça m'a jamais choqué... Je trouvais plus choquant de voir un président payé 6 k € plutôt.
Nours a écrit:Polytechnix a écrit:Les ministres sont évalués.
Et évaluer le président... Tu peux estimer sa "note" via les sondages.
Quant à l'augmentation, perso ça m'a jamais choqué... Je trouvais plus choquant de voir un président payé 6 k € plutôt.
Trou du cul
Lorsqu’on est enseignant-chercheur, on SAIT que l’université regorge de situations d’injustice. Que penser, par exemple, de ces collègues qui ne font pas de recherche DU TOUT, ni d’administration et qui manquent souvent leurs cours (situation répandue chez les maîtres de conférences), mais qui sont les premiers aujourd’hui sur les barricades? Que penser de ces collègues qui ne veulent pas faire plus de 7h30 de cours par semaine, bien qu’ils ne fassent pas de recherche, parce qu’ils travaillent en parallèle dans des cabinets de conseils qui doublent leur salaire? Lorsqu’on veut jouer les chevaliers blancs de l’université, on se doit d’être soi-même irréprochables!!!
Pour la recherche, il y a pas mal d'étudiants qui soit feront autres
choses (il détruit des vocations), soit vont partir aux Etats Unis.
Parce que, déjà que c'était précaire, là ça le sera encore plus. En
général, pour la recherche scientifique (qui est bien mieux lotie que
les sciences humaines), après le doctorat, on doit faire environ 2
post-doc de 1 à 2 an, le plus souvent à l'étranger, (post doc ça veut
dire CDD précaire pour les gens qui ont un doctorat donc bac+8) et
après (soit vers l'âge de 30 ans si t'as du bol) tu peux espérer être
fonctionnaire et donc avoir un emploi stable où tu fais 50h par
semaine (faut vraiment être passionné). Et puis faut dire que le
salaire de début de carrière est très attractif, à 30 ans avec un
bac+8, tu peux gagner 1745 € ! alors qu'aux états unis, t'es plutôt
payer le double.
J'ose même pas imaginer ce que ça va devenir avec les réformes de Sarko !
-concernant ta vidéo : Sarkozy interprete les chiffres à sa facon certes, mais l’auteur de la vidéo en fait tout autant. Le CNRS a beau être reconnu au niveau mondial, il serait hypocrite de passer sous silence ses nombreux problèmes, entre autres : lourdeurs administratives, productivité médiocre, personnel embauché à vie alors que l’excellence doit émerger de la compétition interne, système de notation existant mais symbolique et inadapté (comme dans toute l’administration francaise..)...
-Si la recherche francaise est assez bien classée grace au CNRS, INSERM, etc, la recherche universitaire francaise l'est beaucoup moins. 4 facs francaises dans les 100 premieres mondiales, mais à partir de la 39eme place dans ce classement de Jiatong 2006. Je continue de penser que ça peut être amélioré, en changeant quelque chose. Quoi, je l'ignore, mais refuser toute évolution, je désapprouve.
- Dans le privé, depuis le début d'une carrière et jusqu'à la mise en retraite, le salarié est testé, évalué et doit se battre pour son job et sa carrière, qu'il soit ouvriers, chef d'équipe, ingénieurs, cadre moyen ou supérieur. De quel droit social, les fonctionnaires, fusent-ils enseignants-chercheurs, seraient-ils exemptés de rendre des comptes et refuseraient que l'on évalue leurs performences ?
Carrières, salaires retraites, protection sociale,....tout ceci leur est assuré.
Les salariés privés doivent sans cesse s'adapter, vivre avec le chomage latent, les restructurations, les transfert de poste, les mutations dans le groupe, les horaires, les permanences (vive les vacances manquées avec la famille), et j'en passe.
-Après lectures, relectures de chiffres, de dossiers, de débats, le probème de la recherche universitaire est la : des crédits publics du meilleur niveau mondial en volume par rapport au PIB, même proportion qu'aux USA , pompes par 20000 chercheurs en sciences sociales alors que la physique et les sciences de l'ingénieur ont 8000 chercheurs en France, et ce sont ces derniers qui développent les modèles physiques qui permettront le développement des technologies d'un portable ou d'un appareil médical et certainement pas les emules politisés de Bourdieu ou de Lacan.
Tous ces "chercheurs" et vrais manifestants anti gouvernement de l'université croient-ils qu'aux USA le recteur n'a aucun pouvoir ? L'évaluation est bien souvent une farce en France , comme aussi la remise de doctorat à des doctorats auxquels je n'aurais pas permis d'avoir un simple DEUG vu leur niveau désastreux.
Lorsqu’on est enseignant-chercheur, on SAIT que l’université regorge de situations d’injustice. Que penser, par exemple, de ces collègues qui ne font pas de recherche DU TOUT, ni d’administration et qui manquent souvent leurs cours (situation répandue chez les maîtres de conférences), mais qui sont les premiers aujourd’hui sur les barricades? Que penser de ces collègues qui ne veulent pas faire plus de 7h30 de cours par semaine, bien qu’ils ne fassent pas de recherche, parce qu’ils travaillent en parallèle dans des cabinets de conseils qui doublent leur salaire? Lorsqu’on veut jouer les chevaliers blancs de l’université, on se doit d’être soi-même irréprochables!!!
a) crée des parias planqués
b) discridite les véritables chercheurs désireux de faire ce pourquoi ils ont fait leurs études : bosser un métier qui les passionne et les intéresse.
Les uns sont bien payés, indépendants et leur recherche est de qualité. Les autres sont mal payés, dépendants (de l'État de leurs corps, si ce n'est des syndicats) ce qui explique que dans certains domaines, leurs recherches ne volent pas très haut.
Mais qu'on me dise qu'en France la recherche est au top et que tous les chercheurs sont des passionnés dévoués innocents, c'est bon, stop le bisounoursisme.
Le grand comique étant le refus de voir les présidents d’université "élus" disposer enfin de vrais pouvoirs : les universitaires et chercheurs ont tellement confiance dans leurs collègues qu’ils refusent ce principe.
Et encore, je ne parle même pas de la stricte filière d’enseignement universitaire : une fabrique à chômage et une fumisterie globale des profs quant à l’avenir de leurs étudiants
Mais si chacun admettait qu'on manque tous d'objectivité dans cette affaire, trop préocuppé à défendre son bout de gras en considérant celui d'en face comme un soldat à abattre, ça serait déja une putain d'avancée.
Après, si on parlait du concrêt de la vie de chacun, chercheur ou pas, je ne vois pas d'intérêt à tout ça personnellement, aka je m'en fous. Dès que j'ai l'occasion, je me casse de ce pays qui de toute façon s'enfonce de tous les cotés. Y'a mille fois plus de trucs intéressants ailleurs, et puisque personne ne veut essayer de former une citoyenneté unie et constructive.
-Documentons nous alors, depuis ce matin, j'ai souvent lu des textes très impériaux et pédants de cranitude personnelle, vous ne me ferez pas changer d'idée que dans les chercheurs -comme dans TOUT hein- y'a aussi des parias profiteurs planqués de mauvaise foi), j'ai trouvé pas trop mal rédigé l'articlede Pierre Jourde, écrivain, bien qu'il transpire aussi de cette ironie complaisante qui décrésibilise d'avance une intelligence lucide.
J'avais pas eu le temps de lire l'article avant, voilà qui est fait. Pourquoi est ce que ca décrédibiliserait quoi que ce soit ? Visiblement, il décrit la situation d'une personne réelle, de son entourage ... Et il adopte un ton sarcastique qui n'est pas du tout superflu (du moins a mon avis) au vu des faits rapportés dans le premier paragraphe. Après j'aurais pas procédé de cette manière ...
Enfin bon, c'est un bon état de l'art pour autant.
Missing Eddie Lee... a écrit:Je suis sidérée...![]()
Et sinon, tu comptes aller où, Koma? J'suis curieuse de savoir.
D'où mon soutien au système américain libéral : la recherche ne peut pas avancer de toute façon si elle est en quoi que ce soit liée à l'Etat, ça créera toujours des nébuleuses internesEnsuite, le système d'évaluation, ce que les gens en dehors du système scientifique n'arrivent pas à comprendre c'est que nos crédits dépendent d'un budget ... Qui nous est alloué par l'état ...
Je peux juste me permettre de signaler qu'à l'étranger il n'y a QUE des universités. Il n'y a pas d'écoles d'ingé, de grandes écoles, ou ce genre de choses qui pourrissent l'éducation francaise. OUI les choses peuvent être changées ... Par exemple en filant du pognon aux universités qui ne sont pas supportées parce qu'elles n'envoient pas une bonne moitié de leurs effectifs dans des entreprises privées.
"Je vais évaluer la musique que t'écoute ... Parce que je suis chargé par le gouvernement de le faire ... Hmm hmm ... Ah t'aime pas les guns ? Bon ben t'écoutes de la musique de merde, on va te retirer la moitié de tes crédits. Taches quand même de garder le sourire, au revoir".
Ensuite, pour accéder au poste d'enseignant chercheur, ou de chercheur il y a un travail un peu plus compliqué à fournir que l'entretien d'embauche/lettre de motive que n'importe quel ingé peut faire. N'y voyez pas là du dédain, mais en sortant de l'INSA je connais très bien les possibilités du privé. Et rentrer sur piston d'ancien ingé, juste sur CV pour être payé 3000 euros net au mois pour faire u travail de stagiaire, je trouve pas ça bcp mieux que le principe de la recherche.
Et encore une généralisation à deux balles ... La situation répandue je serais bien curieux de voir ca ... D'ailleurs ça vient d'où ce texte ? Ne pas appliquer ce genre de textes à tout le monde encore une fois ...
Ah ben ca, c'est sur qu'on peut rien faire d'étudiants qui ne savent pas lire et écouter. On le dit clairement à l'entrée à l'université : L'université est pas faite pour trouver un boulot, elle est faite pour la recherche. Les chances d'obtention de quoi que ce soit sont ridicules voir impossibles avant bac+5. Note bien quand même qu'avec le LMD, les master pros trouvent très facilement du travail à l'heure actuelle. Maintenant pour une filière d'étude courtes, on a les BTS et les DUT qui sont tout à fait adaptés, et proposent des licenses pro qui sont compatibles LMD et permettent de trouver du taff.
Qu'on me dise pas que les gens "savent pas", c'est pas vrai. Les gens vont à la fac parce qu'il n'y a pas de sélection ... Alors qu'on me dise pas que parce qu'on a envie de glander, c'est pas juste qu'on trouve pas de boulot parce qu'on a rien foutu.
Ouaip, fais un saut et l'étranger. Vas en Angleterre et reparle nous du chômage. Vas aux US et reparle nous de la citoyenneté, et de la protection sociale. Vas au Mexique et parles nous des salaires et de l'insécurité.
C'est génial comment tu prends le parti d'avocat du diable. On a l'impression que tu te mets Toi même en défenseur des bonnes valeurs et de la bonne morale/façon de penser parce que TOI t'as compris comment la société elle devait marcher. Et d'un autre côté, tu parles de binarité du monde, alors qu'on rejette pas tout en bloc. T'as une façon de voir les choses hyper manichéenne, et d'un autre côté tu accuse la "société" et "les gens" de procéder comme ça. J'avoue que je comprends pas ...
Il faut du fric, et même avec des bourses de soutien, pour entrer dans une bonne fac aux USA, ils faut réussir les concours d'entrées filtrant la masse de branleurs (c'est drôle tiens, quand on a voulu instaurer ça en France, là encore les gens ont gueulé..).
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